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Antoine Rey de Ménincourt
Antoine Rey de Ménincourt
Vice-président de la République
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Marina de Ménargues  Empty Marina de Ménargues

Jeu 10 Aoû 2023 - 13:36
Une foule assez considérable s'était réunie dans la Marina pour entendre le discours du candidat à la Vice-Présidence. Elle était composée de nombreux militants convaincus, d'indécis qui venaient juste pour voir et de familles qui se promenaient là par hasard avant de rejoindre l'attroupement, se demandant s'il s'agissait d'un concert surprise.

-35 minutes avant le début du meeting.-

Le Falcon 7X de Sybille Rey de Ménincourt pose délicatement ses roues sur la piste d'atterrissage de l'aérodrome de Ménargues.
afin de rejoindre au plus vite la chambre d'hôtel de son frère.
Sœur et Conseillère en communication à titre bénévole, Sybille avait annulé l'agenda de sa journée pour rejoindre le plus tôt possible son frère aîné. A l'origine, son travail consiste à diriger les campagnes de publicité et de marketing pour les grandes entreprises d'Ostaria. Elle avait consenti à prêter main forte à Antoine dans le cadre de sa campagne électorale.

Au rez-de-chaussée de l'hôtel où séjourne Antoine, elle se retrouve face à deux gardes du corps du service affecté à la sécurité des candidats sélectionnés au second tour.


Marina de Ménargues  Depositphotos_664503260-stock-photo-hotel-security-concept-professional-guards

L'un des gardes toque à la porte de la chambre d'Antoine :

- Monsieur, votre sœur est au rez-de-chaussée. Vous nous avez demandé de vous prévenir avant de la faire monter.

- Oui, c'est vrai. C'est bon. Faîtes-la venir.


Le bruit des talons aiguilles de Sybille Rey de Ménincourt retentit gravement, par-à-coups, au contact du parquet en bois massif de l'hôtel. Lunettes de soleil sur le nez, vêtue d'un tailleur de marque, elle se dirige avec assurance vers la chambre d'hôtel de son frère.

Elle toque poliment deux fois sur la porte d'entrée, visiblement entrouverte, sans oser y entrer. Rose-Bertha, la Gouvernante et femme de chambre de l'hôtel qui achevait son passage de serpillère, ouvre la porte en grand avant de fixer Sybille.


- C'est vous Sybille ?

- Oui.

- Antoine m'a dit que vous devez attendre que ça sèche. Après quoi, vous pourrez le rejoindre dans le grand salon. Bienvenue dans la chambre 411 M'Dame.


Sybille, interloquée, finit par esquisser un sourire amusé. Après un long silence, elle remercie chaleureusement la femme de ménage pour la transmissions du message. Avant d'ôter ses talons aiguille et de les poser sur le coin de la porte d'entrée, côté couloir.

- Je peux garder mes socquettes avant d'entrer ?

Rose-Bertha dévisage à nouveau Sybille, de haut en bas,  avant de répondre :

- Oui. Attendez encore d'ici à ce que le hall d'entrée sèche. Les autres surfaces de la chambre sont propres.
J'aime bien M'sieur Antoine, j'ai même voté pour lui au premier tour. Si vous êtes là pour l'emmerder, vous entendrez de mes nouvelles. Peut-être pas tout de suite, mais j'ai mon réseau de femmes de chambre dans tous les hôtels du pays. Si vous le faîtes chier, on se chargera de vous.


Sybille éclate de rire.

- Ne vous inquiétez pas Madame. Je suis sa sœur. Je suis venu pour l'aider.

Sybille s'installe ensuite confortablement sur le canapé d'angle installé dans la grande pièce de séjour de l'hôtel, attendant son frère.

Un bruit de clé déverrouillant une porte se fait entendre. La silhouette d'Antoine apparaît progressivement avec une mine déconfite. Sybille se tait, elle scrute son frère.


- Mais qu'est-ce qu'il t'arrive Antoine ?

Antoine hoche rapidement de la tête avec un sourire forcé avant de se diriger d'un pas pressé vers la fenêtre. Il semble perdre son souffle, se concentrant mentalement pour le récupérer.

- Antoine, tu fais une crise d'angoisse ?

Antoine tend un bras derrière lui, avec une main de rejet vers sa sœur pour l'éloigner.

- Tout est foutu. Je me suis engagé en politique pour mieux vivre le deuil de ma femme, et au final... tout est fichu. J'ai fait tout ça pour RIEN ! Je suis RIDICULE !


Marina de Ménargues  House-Of-Cards-Saison-5-Episode-09-2

Sybille comprend vite qu'il s'agit d'une crise de panique. Elle tente de rassurer et calmer son frère en le ramenant progressivement à la raison :

- Antoine, les intentions de sondage sont très bons pour la présidentielle. Tout n'est pas parfait mais tu as su défendre tes convictions sur le terrain et si ça se trouve, tu deviendras bientôt le Vice-Président de Nelson !

Sybille s'approche lentement derrière son frère, avant de poser délicatement ses mains sur ses épaules. Au contact, Antoine éclate en sanglots.

- Mais noooon... calme toi, viens par ici... doucement...chuuuut... tout va bien se passer...

Sybille accompagne doucement Antoine vers le canapé, avant faire reposer sa tête contre son ventre.

- Je sais que c'est dur pour toi Grand-frère, mais ne te mets pas dans cet état-là à la moindre contrariété...

Sybille caresse délicatement les cheveux de son frère.

- Je sais que Claire te manque. Elle ne reviendra plus. Tu dois l'accepter. Tu as la charge de vos enfants à tous les deux, maintenant. Francis et Marion comptent sur toi, ils n'ont que toi et notre famille. Je suis leur tante et je serai toujours là pour t'aider mais tu restes leur père et je ne veux pas qu'ils soient aussi orphelins de père. T'as compris ?

Elle soulève la tête de son frère des deux mains, pour le fixer du regard.

Tu dois te ressaisir.

Antoine renifle avant de se redresser. L'espace d'un instant, son regard croise celui de sa sœur, il exprime son sentiment de gratitude à travers un sourire béat. Avant de se relever.  

- Merci beaucoup sœurette. Je dois me préparer, on m'attend...
 
Sybille esquisse un sourire bienveillant, ravi de voir son frère en meilleure forme. Elle se lève également.

- Antoine, à la base, je n'étais pas venu juste pour te consoler.
Les derniers sondages viennent de paraître. Pour la présidentielle, c'est plutôt positif mais la marge d'erreur est beaucoup trop importante pour s'en satisfaire... Et en ce qui concerne les législatives, Les Démocrates sont 3ème position derrière les Insoumis et le PSD qui arrive en tête. Même si Nelson et toi êtes élus à la Présidence, vous risquez de devoir gouverner en cohabitation avec une majorité de gauche.


Elle ouvre un grand classeur contenant de nombreux documents avant d'en sortir une petite chemise en carton marron. Elle tend une feuille issue de la chemise vers son frère.

- Voilà, j'ai trouvé. C'est le compte-rendu des estimations dévoilées par la presse.

Antoine saisit la feuille et lit attentivement son contenu. Sa sœur commente :

- C'est très simple : Les Démocrates sont parvenus à convaincre l'électorat en ce qui concerne la crédibilité de son duo de candidats à la Présidence de la République mais en ce qui concerne l'Assemblée nationale, bon nombre de nos concitoyens ont été beaucou plus sensibles aux arguments de gauche, notamment ceux présentés par Mila Sanchez et Claire Laugier. Sachant qu'elles ont mené une campagne très dynamique dans l'espoir de mettre notre candidate Lisa Reyes, dans la position délicate "d'insurgée retranchée". Leur démagogie a séduit une fraction non négligeable de l'électorat.

Limitant les dégâts, Lisa Reyes a su riposter en exposant le programme des Démocrates avec sérénité, sans jamais tomber dans le piège des invectives, en se bornant à rappeler le contenu de nos mesures. Mais pour espérer atteindre de meilleurs résultats aux législatives, ça ne suffira pas. Il va falloir mettre le paquet.

- Je vois. C'est justement ce que je compte faire dans mon meeting...

- Oui, la Marina. Très bonne idée. Sans majorité à l'Assemblée, Nelson et toi ne pourrez pas gouverner. Et vous serez contraints de désigner un Premier ministre ou une Première Ministre issue de l'Opposition. En résumé : de gouverner le pays avec un Gouvernement de cohabitation qui vous empêchera d'appliquer votre programme.

- Merci pour tes infos sœurette... J'ai un peu suivi la campagne, et il faut bien reconnaître à Claire Laugier ainsi qu'à Mila Sanchez un talent politique certain.
La fonction de Vice-Président me permet aussi d'exercer d'autres responsabilités, raison pour laquelle je me suis inscrit à la liste parlementaire des Démocrates pour les législatives. Après ce meeting à Ménargues, je me rendrai à Cantrac. Je vais aider Lisa pour les législatives.



-25 minutes avant le début du meeting.-

Plusieurs militants LD s'activent dès l'aube pour préparer le meeting afin qu'il se déroule sans accrocs.  

- Charles, t'as pensé à sortir de ton coffre le rouleau de démarcation ?

-  Le truc qui ressemble à ce qu'on voit dans les films pour entourer les scènes de crime ?

Pierre, Président des Jeunes Démocrates de Bacapy, soupire.

- Oui, voilà. Sors le rouleau et avec Laura et Sébastien vous allez me faire tout le contour en fixant le bandeau sur les poteaux et en suivant le tracé à la craie par terre. Ok ? C'est clair ou il faut que je vous l'explique dans une autre langue ?

Marina de Ménargues  La-marina

- 5 minutes avant le début du meeting.-

Après s'être accordé quatre minutes pour se dégourdir les jambes et tester la clarté de sa voix dans le micro, Antoine se dirige vers l'estrade sous les applaudissements et les hourras des militants Démocrates. Leur présence suffit à le gonfler à bloc.

«  Mes chers compatriotes,

Je suis venu vous dire qu'Ostaria était de retour !


Acclamations de la foule.

Je suis venu vous dire qu'une équipe dynamique, jeune et visionnaire est sur le point d'offrir à notre pays le Destin dont il a besoin.

Hoooourrraaaaaaa

Le Destin qu'il mérite !

Je suis enfin venu vous dire que les Jours Heureux sont devant nous !

Rompant avec la tradition des passions tristes et de la démagogie pessimiste consistant à exciter les plus vils instincts, nous allons défendre une vision positive de l'engagement politique avec Nelson.!

Nous allons redonner sa vitalité et son énergie au peuple Ostarien ! En lui donnant les moyens d'exprimer tout son potentiel !

Notre pays regorge de talents qui n'attendent que la mise en place d'un cadre légal favorable pour s'épanouir !

Au premier tour de l'élection présidentielle, vous avez fait le choix éclairé de la Raison, en refusant de céder aux sirènes du populisme, qu'ils soient d'ultra-gauche ou d'extrême-droite.


Applaudissements.


Vous avez démontré qu'il était possible de faire le choix d'un projet politique situé en dehors de tous les clivages traditionnels !

Avant de développer la vision que nous défendons ensemble avec Nelson, j'aimerais vous partager les raisons qui m'ont poussées à m'engager en politique et à soutenir Nelson Llyod Johnson.

Car oui, l'élection présidentielle, c'est avant tout la rencontre entre deux Hommes (avec un grand H!) et le peuple.

Vous ne votez pas seulement pour des programmes, vous votez aussi pour des personnalités.
Des personnalités qui auront la responsabilité de prendre des décisions majeures au nom du peuple Ostarien.

Des décisions qui demandent un sang-froid exceptionnel face aux multiples situations de crise auxquelles seront nécessairement confrontés le chef d'Etat et son adjoint, durant le mandat qui leur sera confié par le peuple souverain.


Antoine retire son micro fixé sur le pupitre de l'estrade. Il marche lentement, tête penchée vers le sol pour réfléchir.

Je vais vous confier une chose. Depuis mon adhésion aux Démocrates, j'ai appris à connaître Nelson Johnson au fur et à mesure des échanges que nous avons eu ensemble.

Lors de son meeting au Zénith de Lunont, il s'est présenté à vous en toute transparence, en partageant le récit de son parcours personnel avec sincérité.


Antoine marque une pause, se dirige lentement vers le pupitre.
 
J'ai été particulièrement touché par le passage où il dévoile cet échange avec son père.

Vous voyez de quoi je veux parler ? Vous vous en souvenez ?  


La foule scande OUIIIIIIIIII.

Antoine sourit, attend et scrute les réactions du public. Avant de sortir un papier de son arrière-poche droite, papier plié qu'il ouvre devant le public avant de lire son contenu :

« Tu sais Nelson, la vie sera toujours injuste, mais si tu estimes, qu’il est possible de changer les choses, travaille dur dix fois plus que les autres »

- Travaille dure, 10 fois plus que les autres....

Il soupire, jette un nouveau coup d'œil vers l'assemblée des participants au meeting avant de rapprocher son micro vers lui :

- Avez-vous mesuré la puissance et la sagesse de cette transmission, entre un père et son fils ?
Cette simple phrase, en dit beaucoup plus sur notre candidat à la présidence qu'aucun commentaire politique ne saura jamais le faire.
La réussite de son parcours nous révèle qu'il a suivi à la lettre les conseils de son paternel !

A l'opposé des extrémistes qui vivent de l'antiracisme revanchard, ou encore des  qui réclament réparation , le Papa de Nelson lui a transmis une sagesse dont notre pays aura besoin pour consolider l'unité des Ostariennes et des Ostariens, au-delà de leurs origines ethniques ou de leurs différences confessionnelles !


Reprend la lecture du papier :

- Si tu estimes qu'il est possible de changer les choses.


Vous savez, j'ai beau avoir une bonne condition physique et être militaire, j'espère démentir certains clichés en vous dévoilant mon intérêt précoce pour la philosophie entre mes 17 ans et ma vingtaine.

Rires.

- Cette phrase, je ne sais pas si l'ouvrier électricien que fut le père de Nelson en avait conscience, mais elle renvoie à la philosophie Stoïcienne. Elle rappelle cette phrase attribuée à Marc-Aurèle : «Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre.»

Lucide face aux injustices, Theodore Armand Johnson, le Père de Nelson Lloyd Johnson, n'a jamais cherché, ni à s'insurger en transmettant le venin du ressentiment racial, ni à transmettre le poison de la résignation wokiste réclamant des réparations ou des discriminations positives.

Il a transmis à son fils la leçon qui a fait de lui un homme  ! L'enjoignant à ne jamais cesser de se battre, de travailler et de s'appliquer dans ses efforts plutôt que de se plaindre ou de se "révolter contre le système" comme le préconisent les populistes de tous bords.  

Et cette leçon a fait ses preuves, elle a produit un résultat : Nelson fils est sur le point de devenir l'homme de la situation, le président à la tête du "système" qui suscite tant de fantasmes complotistes chez les démagogues, les ratés tous bords politiques confondus, et dont le désespoir existentiel pousse ces derniers à macérer une haine futile pour se sentir exister à travers un comportement qui ne sait produire que de vaines nuisances et rancœurs.

Le parcours personnel et familial de votre futur Président démontre à lui seul qu'il a les épaules pour présider la destinée de notre Nation !

Aura t-il le sang froid et la solidité nécessaire ? La réponse est OUI !


OUIIIIIIII clame la foule.

Vous avez là résumées toutes les raisons qui m'ont poussé à rejoindre Les Démocrates !

Il y aurait bien d'autres anecdotes personnelles de ma rencontre avec Nelson que j'aurais aussi pu vous confier, mais je vais me contenter de vous résumer la perception que j'en tire : Nelson Llyod Johnson dispose d'un mental solide, celui qui fait d'un simple militant un Homme d'Etat. Celui qui transforme un simple Politicien en chef d'Etat. Celui qui justifie la loyauté inconditionnelle que j'entends faire preuve à son égard, s'il est élu.

La Constitution prévoit, je cite : que Le Vice-président s'engage, par son action et ses propos à ne pas nuire à la stabilité des institutions et de l'État.

Avec Nelson, nous discuterons ensemble de la répartition des compétences et du travail présidentiel entre nous deux, sans jamais empiéter l'un sur l'autre dans nos domaines d'action respectifs. Et en cas de désaccord : Nelson aura toujours le dernier mot. Pour une raison assez simple : c'est lui que vous élirez Président de la République d'Ostaria, c'est donc lui qui jouira en priorité de la légitimité souveraine exprimée par le peuple.
Je serai à ses côtés pour le conseiller, suivre ses directives et pour le remplacer en cas de déplacement à l'étranger ou toute autre circonstance d'interim.

En tant que Vice-Président, mon expérience au sein de l'Armée lui sera utile pour prendre les meilleures décisions possibles s'agissant de la diplomatie Ostarienne et de sa politique de défense nationale. En matière de guerre, de lutte contre le terrorisme ou de dilemmes de politique interne, le chef d'Etat est souvent un homme seul, isolé, qui doit prendre des décisions difficiles en étant parfois confronté à des dilemmes difficiles à résoudre.

Je serai son discret conseiller au sein du Palais d'Yguerne, en consacrant mes efforts à orienter les choix décisifs de la Présidence au profit de ceux qui servent le mieux nos intérêts nationaux bien compris. Je ne chercherai jamais à m'imposer ni à contourner l'autorité du Président, et ça tombe bien : l'excellente relation personnelle que Nelson et moi entretenons contribuera à maintenir cette unité et cette stabilité à la tête de l'Etat.

En sera t-il autant avec le duo Endréros-Laugier, s'il est élu ?



Antoine tend le bras, pointe son doigt vers l'horizon.

Vous voyez, là, au bout ?

Marina de Ménargues  C3ebf026-8f96-4cd2-9e06-93acfffa6adb

Des brouhahas d'incompréhension émergent du public.

Evidemment, vous ne voyez pas ce que je vois. Vous ne voyez que le ciel bleu et l'horizon qui délimite l'océan de l'espace.
Tandis que moi, j'aperçois le visage heureux de nos compatriotes dans 10 ans, pleinement satisfaits de vivre la réalisation concrète de la Vision du Président Johnson.

Quelle est cette Vision ?

Notre vision, c'est celle d'une société prospère, intégrée dans la Mondialisation, avec la fierté de revendiquer les particularismes du peuple Ostarien tout en accueillant avec enthousiasme ceux des autres peuples !

Certains fustigent notre projet de rejoindre l''Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), sans manquer de relever la petite erreur figurant sur notre programme mentionnant l'ALENA, à la place du nouveau sigle ACEUM.

Oui, nous voulons un accord de libre-échange !

Un accord mutuellement profitable qui profitera à notre économie, en attirant des investisseurs et des sources de financement considérables pour nos jeunes talents !

Notre politique économique s'inscrira dans un juste milieu entre la nécessité de stimuler l'initiative privée pour la croissance et le soucis de protéger les plus vulnérables de nos concitoyens.

Nous assumons le choix d'une fiscalité réduite à son strict minimum, afin de respecter tous les contribuables de notre Nation.

Le choix d'une fiscalité qui se contente de couvrir les dépenses publiques sans jamais être confiscatoire !

Pour autant, nous ne sommes ni naïfs ni stupides.

Notre vision de l'économie est celle d'un libéralisme qui refuse toute compromission avec les acteurs d'une finance débridée qui impose ses velléités dans l'espoir d'affaiblir l'appareil d'Etat pour en prendre le contrôle afin d'instaurer une oligarchie fondée sur un capitalisme de connivence qui truque les prix et se sert de sa position dominante au profit exclusif de ses intérêts, en méprisant ceux du Bien Commun, comme c'est déjà malheureusement le cas chez nos voisins américains et européens.

Si certains pouvaient en douter, la présidence Johnson-Rey de Ménincourt veillera à défendre les intérêts économiques de la Nation, en maintenant sa souveraineté monétaire.

Les accords de libre-échange que nous prévoyons ne sont destinés qu'à stimuler notre économie, en permettant à nos entreprises d'exporter des biens et services Ostariens sans aucune taxe et aux entreprises américaines de faire de même, en  nous fournissant - au passage - les matières premières dont nous avons besoin pour améliorer la qualité de nos produits !

Notre vision libérale s'accompagne également de mesures de protection en faveur des plus démunis, parce que nous ne sommes ni sectaires ni dogmatiques. Et que nous ne voulons pas uniquement soutenir "les premiers de cordée" ; nous voulons aussi créer les conditions d'une réinsertion rapide des chômeurs et des sans-abris à travers un généreux programme social.

Qui n'exige pour seule contrepartie que celle de multiplier les exemples de chômeurs de longue durée qui finissent par trouver un emploi ou un prêt garanti par l'Etat pour rebondir à travers la création de leur propre entreprise, de leur propre emploi.

Notre programme est social-libéral. Il est pragmatique. Il tient compte des réalités concrètes d'une Mondialisation en pleine mutation avec l'existence de repères incertains qui peuvent dérouter de nombreux Ostariens, qui s'interrogent, se demandent pourquoi leur niveau de vie baisse jusqu'à estimer si, finalement, un bulletin de vote populiste ne résoudrait pas l'ensemble de leurs problèmes. Cette réaction est toute à fait normale. Loin de la mépriser, Les Démocrates et son duo présidentiel entendent apporter des réponses concrètes.

Si nous insistons autant pour vous parler d'une VISION, c'est bien parce que notre projet dépasse le simple programme politique classique avec l'énumération de toutes les mesures qui prétendent régler tous les problèmes.

Nous sommes parfaitement conscients du défi posé par les nouvelles mutations économiques provoquées par la Mondialisation, il en va de même pour les bouleversements géopolitiques en cours, qui remettent en cause tout ce que l'on pouvait tenir pour acquis.

Face à tous ces bouleversements, nous vous proposons d'élire une équipe présidentielle à la hauteur des enjeux mondiaux, qui restera fidèle aux intérêts du Peuple Ostarien en négociant subtilement avec nos partenaires issus des grandes puissances (Américains, Européens, Chinois et même, pourquoi pas... Russes!). Dans tous les cas de figure, nous nous en tiendrons à la consigne diplomatique fixée par le Président, inspirée par le contenu de notre programme.
»

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Antoine Rey de Ménincourt
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Marina de Ménargues  Empty Re: Marina de Ménargues

Jeu 10 Aoû 2023 - 20:21
Chers compatriotes,

Maria Sanchez répète la même partition, en jouant du violon dans l'espoir d'attendrir le cœur de l'électorat populaire.

La clarté de son propos a cependant un intérêt, il a le mérite de définir avec précision la ligne de divergence fondamentale entre ses idées et les nôtres.

Sa vision de ce que serait une société idéale, c'est à dire communiste, n'est pas la nôtre. Elle défend un mode d'organisation politique, économique et social collectiviste, un collectivisme qui s'estime légitime à travers la défense d'intérêts prétendument "communs" qui s'imposeraient à tous. On a déjà vu le résultat au siècle passé, on a pu constater le bilan tragique causé par les démagogues de son espèce. Lesquels, proposent monts et merveilles au peuple avant de l'envoyer en camps de travail quand ce n'est pas l'extermination pure et simple par une balle projetée depuis le canon du fusil des commissaires politiques communistes.

Si la solidarité est effectivement une valeur essentielle pour notre pays, une valeur que nous partageons tous ici, permettez-moi de vous poser une simple question Madame Sanchez :

Quels "privilèges injustes" entendez-vous "éliminer" ? A quelle méthode avez-vous pensé pour rendre effective cette "élimination" ?
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Marina de Ménargues  Empty Re: Marina de Ménargues

Ven 11 Aoû 2023 - 20:39
La Marina de Ménargues était le lieu idéal pour accueillir ce rassemblement dédié à un sujet d'importance nationale : l'avenir de l'armée ostarienne. Les vagues douces du lac scintillaient sous la lumière du soleil, créant un tableau pittoresque en toile de fond. La brise marine apportait une fraîcheur bienvenue à la foule qui s'était réunie pour écouter Carlos Endréros. Les conversations en murmure témoignaient de l'anticipation et de l'intérêt suscités par les promesses à venir.

Carlos fit son entrée, sa présence charismatique se mêlant harmonieusement à l'environnement. Chaque regard convergent vers lui était empreint d'attention et de curiosité. Son expression déterminée et son sourire chaleureux établirent un lien instantané avec le public.

Une fois sur l'estrade, il prit un moment pour laisser le bruit ambiant s'apaiser, créant un silence attentif. Les yeux étaient rivés sur lui, prêts à écouter avec intérêt les annonces qui allaient suivre.

Marina de Ménargues  Img_0018

Carlos Endréros: Mes chers concitoyens, mes chères concitoyennes de Ménargues,

Sa voix, forte et assurée, s'éleva dans l'air marin, captivant instantanément l'attention de tous. L'atmosphère paisible de la marina semblait suspendue à ses paroles.

Carlos Endréros: Notre armée, gardienne de notre sécurité et garante de notre souveraineté, mérite des promesses qui la renforcent et la soutiennent. Aujourd'hui, je suis ici pour vous présenter trois engagements qui façonneront l'avenir de notre armée ostarienne.

Chacun attendait avec impatience de connaître les détails de ces promesses qui pourraient avoir un impact significatif sur la défense nationale.

Carlos Endréros: Notre première promesse concerne l'investissement dans la modernisation de nos équipements militaires. Pour maintenir notre armée au sommet de son efficacité, il est crucial de fournir à nos soldats les meilleurs outils disponibles. Nous prévoyons d'allouer des ressources substantielles pour la recherche et le développement de technologies de pointe, garantissant que nos forces armées sont prêtes à faire face aux défis de demain.

Un murmure d'approbation se répandit parmi la foule, témoignant de l'importance de la modernisation de l'armée.

Carlos Endréros: Notre deuxième promesse est celle de l'amélioration des conditions de vie et de travail de nos soldats. Nos hommes et femmes en uniforme méritent un environnement qui soutient leur bien-être physique et mental. Nous nous engageons à investir dans des infrastructures modernes, des logements décents et des services de santé de qualité pour nos soldats et leurs familles.

Les regards se croisèrent, des expressions approbatrices confirmant l'importance de cette proposition.

Carlos Endréros: Enfin, la troisième promesse que je vous présente est celle de la coopération internationale pour la paix. Nous croyons en une Ostaria qui travaille main dans la main avec d'autres nations pour promouvoir la stabilité mondiale. Nous nous engageons à renforcer nos alliances et à participer activement aux efforts internationaux visant à prévenir les conflits et à favoriser la paix.

Un murmure d'approbation se répandit à nouveau, des visages reflétant l'importance de la collaboration mondiale pour la sécurité.

Le discours toucha à sa fin, laissant un moment de silence pendant lequel l'impact de ces promesses imprégnait l'air. Les visages qui se croisaient étaient empreints d'espoir et d'anticipation.

Après un dernier regard reconnaissant vers l'assemblée, Carlos quitta l'estrade sous les applaudissements chaleureux et sincères de ceux qui l'écoutaient. Les discussions reprirent lentement, chacun réfléchissant aux idées partagées et à l'impact potentiel sur l'avenir de l'armée ostarienne.

La Marina de Ménargues restait imprégnée de l'espoir qui avaient caractérisé cette rencontre. Les promesses audacieuses de Carlos Endréros semblaient avoir ouvert une voie vers le renforcement de la défense nationale et de coopération internationale pour un monde plus sûr.

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