La salle de crise

Les Personnes autorisées à intervenir :

-Président de la République.
- Vice-président de la République
-Premier Ministre
-Les Membres du gouvernement
-Chef d'État Major
-Directeur du service de renseignement.

Toutes autres personnes non listés devront recevoir une invitation et une autorisation de la part du Président de la République.

Le président de la République arriva dans la salle de crise dont il n’a également pas le temps de découvrir paisiblement, accompagné de Madame Languier, du directeur du service de renseignement et du chef d’état major. Le directeur de cabinet informé de la situation par les administrations centrales prit la parole en montrant une carte des régions sur les écrans.

« monsieur le président, on vient à l’instant d’informer le palais d’une grève des fonctionnaires au sein des administrations de différentes régions : la région d’Orbône, d’aupagne, Bacapy et Choignaux. Rien de sûr, mais les quatre régions sont géré par des présidents de régions issues du parti Insoumis d’Ostaria. Nous remarquons également que l’économie et la bourse d’ostaria a chuté de 10%.
À l’heure actuelle, nous ne savons pas encore les souhaits des grévistes, mais ce qui est sur d’après des sources concordantes, une telle colère fait suite à votre décret de nomination du premier ministre.
70% de la région des fonctionnaires allant jusqu’à 100% pour les régions de Choignaux et d’aupagne, contre seulement 10% pour la région de Bacapy sont rentrés en grève. Aucune manifestation et violence sont à déclarer pour l’instant sur l’ensemble du territoire.»

Je vois… Je vois ! La priorité est de former rapidement le gouvernement.
En même temps, c’était un peu attendu. Ce qui m’inquiète, ce sont les régions de Choignaux et Aupagne. Sans oublier Orbône où se trouve notre capitale. Il faudra rapidement trouver une solution. On devrait, je pense commencer à convier les différents syndicats.
Que pensez-vous de la situation Madame Languier ?

Les nouvelles ne se terminant pas, on vient lui annoncer à l’oreille, l’élection de madame Sanchez comme présidente de l’assemblée nationale. Nelson hésitant sur le coup, faillit demander à ce qu’elle soit conviée au palais, mais il voulut d’abord s’entretenir avec le vice-président et le premier ministre. Il répondit simplement.

Bien ! Je vous remercie de l’information.

Je pense en effet Monsieur le Président qu'il serait urgent de mettre les corps intermédiaires autour de la table. Il nous faut identifier les principaux syndicats mobilisés et travailler avec eux notre feuille de route des 100 premiers jours.

Le téléphone de Claire sonna. Elle répondit dans un coin de la pièce.

- Oui, oui. Nous sommes d'accord. Je pense en effet qu'il faut trouver une sortie de crise rapide.
Elle hocha de la tête.
- Hum, hum ! Oui évidemment. Nous devons en effet rester en contact.
Elle raccrocha.

- Monsieur le Président, ce sont d'anciens camarades syndiqués. Je suis en relation permanente avec eux depuis le début du mouvement social. Nous devons agir vite afin d'éviter un embrasement. Une sortie de crise est encore possible.

Plutôt surpris par les mouvements, le Premier Ministre arriva dans la salle de crise



« Mais que souhaitent ils non d’un chien ? Que nous disent les syndicats ?»

Claire se passa les mains dans les cheveux de chaque côté, prit le temps de prendre une inspiration.

- Je pense, sans vouloir trop m'avancer monsieur le Premier ministre, qu'ils souhaitent des engagements clairs de la part du gouvernement sur les grandes causes que des syndicats peuvent porter : les conditions de travail, les salaires, les retraites etc... Le plus inquiétant réside dans le fait que les foyers de mobilisation se trouvent au sein de la fonction publique, doit-on peut-être les rassurer ?

Elle secouait frénétiquement son pied et ne décrochait pas ses yeux de ton téléphone.

Comment la situation a t-elle évolué ?