ELECTION PRESDENTIELLE An 01 - Débat

Le débat aura lieu entre les candidats à la vice-présidence et à la présidence qualifiés pour le second tour. Seuls les journalistes sont autorisés à interférer, les candidats sont libres d'interagir comme ils le souhaitent.

Regles: les posts ne peuvent dépasser les 500 mots. Deux posts d'un même candidat ne peuvent se suivre consécutivement. 15 posts maximums sont autorisés par candidats.

Le débat prend fin vendredi à 23h59.

Mes chères concitoyennes, mes chers concitoyens,

Ce second tour est un moment de vérité. Les faux-semblants, les approximations et les mensonges devront être sanctionnés.

Aux côtés de Carlos Endréros, dans ce second tour, nous sommes déterminés à gagner.

Engagé en tant que policier puis préfet, Carlos Endréros a toutes les capacités pour être un grand Président capable d'assurer l'ordre juste et la sécurité durable pour tous et partout.

J'ai passé ma vie à m'occuper des autres. D'abord auprès du Haut Commissariat aux droits de l'Homme et au auprès du Haut Commissaire aux réfugiés. J'étais jusqu'à très peu une directrice d'hôpital engagée dans les luttes pour de meilleures conditions d'accueil pour les patients et de meilleures conditions de travail pour le personnel. Je suis aujourd'hui maire et présidente d'une des plus grandes régions du pays.

Nous sommes prêts à gouverner.
Nous avons le programme le plus clair et le plus précis. Face à un parti en ordre dispersé qui semble avoir autant de lignes que de membres.
Nous serons capables de gouverner aux côtés des élus locaux. Face à un parti qui semble avoir choisi la division, la fracture et la polémique, nous serons en capacité de faire vivre notre projet au plus près des territoires.
Nous serons capables de gouverner avec une majorité cohérente. Nous sommes de gauche et proposons des options politiques claires. Certains peuvent s'y opposer, c'est toujours préférable d'avoir une controverse qu'un flou artistique.
Nous sommes de profonds républicains, respectons la Constitution et nos adversaires. Nous respectons également les règles c'est pourquoi je ne serai pas plus longue et aurais l'occasion d'intervenir plus tard dans le débat.

Au second tour, il faut choisir. Le seul choix juste, c'est Carlos Endréros et Claire Laugier.

Monsieur Johnson, l'honnêteté vous devrait vous obliger, au vu des résultats de vos candidats aux élections locales c'est qu'il n'y a pas de plan B parce que vous vous seriez planté.

Vous venez de démontrer monsieur Johnson en quoi le centrisme est dangereux. Vous pouvez en temps de campagne expliquer que vous êtes d'accord avec la droite et la gauche. Cependant quand vient le moment de prendre des décisions, il faut trancher. Et à un moment vous décevrez obligatoirement une partie de celles et ceux qui vous auront fait confiance.
Louer les valeurs traditionnelles de la droite n'est pas compatible avec la vision de la société de la gauche. Le choix juste c'est de voter pour un programme et de ne pas être surpris qu'une politique de gauche soit mise en place dans le pays.

Concernant la diabolisation d'une partie de la gauche, votre jeu pervers éclate au grand jour. De quoi avez-vous peur si ce n'est de voir se former la plus cohérente des majorités ? Et je peux évidemment vous citer des pays où des gouvernements d'union de gauche, des gouvernements dirigés pas des sociaux démocrates qui changent la vie des gens.

Est-ce que le PIO porte un projet qui ne respecte pas nos institutions pour assurer l’équilibre et la continuité de notre nation ? Je ne pense pas. Tout comme je ne pense pas que les très nombreux électeurs qui ont voté pour ce parti seraient de dangereux communistes. Je ne vois pas d'audace ni d'unité à jouer ainsi sur une peur irrationnelle.

C'est une femme de gauche qui n'a pas peur qui se tient devant vous mes chers concitoyens. Je n'ai pas peur des choix que fait le peuple, à savoir voter massivement à gauche, parce que je n'ai pas peur du peuple. Mais surtout je n'ai pas peur car l'énergie et la détermination je la puise dans vos luttes et combats que vous menez quotidiennement sans relâche. C'est pour vous, pour changer la vie que nous devons gagner. Ne cédons pas aux sirènes de la peur, leur crainte systématique et ancienne de la victoire de la gauche nous y sommes habitué.

Madame Laugier,

Je vous trouve soudain très virulente dans vos propos, alors même que vous nous aviez habitué à un ton beaucoup plus modéré que celui que vous avez visiblement décidé d'avoir aujourd'hui dans le cadre de ce débat démocratique.

Qu'est-ce qui a changé entre temps ? Peut-être le dernier sondage ? Je m'interroge.

Oser prétendre que « le centrisme est dangereux » (pour vous citer), c'est, à vrai dire, très fort de café.

Ce n'est certainement pas en répétant le champ lexical de la peur que vous convaincrez nos compatriotes. En répétant à tout bout de champs que vous n'avez pas peur...
N'importe quel Psy interpréterait vos propos comme le réflexe angoissé destiné à conjurer l'existence d'une réelle peur qui semble apparemment obséder votre mental.

Vous critiquez un « centrisme »  qui serait le nôtre, en lui attribuant une inconséquence et une incohérence qui ne correspond en rien au programme, encore moins à la vision que nous défendons avec Nelson Llyod Johnson.

Rassurez-vous, Madame, quand viendra le moment de prendre des décisions : nous trancherons.

Avec le risque certain que la plupart de nos arbitrages présidentiels ne conviendront pas à vos dogmes idéologiques... comment vous dîtes déjà ? Ah oui : « De Gauche »

Nous ferons peu cas de ce genre de considérations. Si le peuple fait confiance à Nelson Llyod Johnson, il n'y aura ni « Gauche » ni « Droite » , il y aura seulement le soucis de prendre en compte l'intérêt général du peuple.

Monsieur Antoine Rey de Ménincourt, l'argument de la psychanalyse dans un débat présidentiel de second tour n'est pas digne. Je pensais que lorsqu'on se définissait comme progressiste, on était totalement débarrassé de ces vieux réflexes misogynes. Laissez à présent douter de la teneur de la politique que vous pourriez mener concernant les droits des femmes.

Votre projet n'est ni de gauche, ni de gauche. Et la main que vous avez tendue à l'UDO en est la preuve. Ce n'est pas parce que la droite vous a lâché en rase campagne que cela ne compte pas. Je pense que nos concitoyens ont bien compris que vous trancherez sans prendre en considération les idéaux de gauche.

A votre place je me méfierez de ce premier sondage. Pour le premier tour, le premier sondage annonçait que vous seriez largement en tête. On sait comment cela a fini.

Madame Laugier,

Droit dans des mes bottes. fidèle à mes convictions féministes qui ne sont ni à justifier ni à démontrer, je note l'usage perfide de l'argument selon lequel je serais misogyne. A vrai dire, vous ramez en cherchant le petit détail qui pourrait discréditer la candidature à la présidentielle du ticket Démocrate que je représente.

L'usage d'un argument Psy (et non celui de la « psychanalyse » , discipline pseudo-scientifique dont il a été maintes fois démontré qu'elle revêtait un caractère charlatanesque… ravi de vous l'apprendre au cas où vous l'ignoreriez) était peut-être maladroit, mais il n'avait pour seul objectif que celui de révéler vos obsessions.

Vous dîtes, je cite : «  Et la main que vous avez tendue à l'UDO en est la preuve. Ce n'est pas parce que la droite vous a lâché en rase campagne que cela ne compte pas ».

Ah bon ?

Précisez donc votre propos : qu'est-ce qui "compte" exactement, selon vous ?

Et oui, nous assumons notre politique de main tendue vis-à-vis de tous les partis politiques qui s'inscrivent dans le cadre républicain, ne vous en déplaise.

Ce n'est pas parce que vous diabolisez la droite républicaine UDO pour vos intérêts que nous devrions agir de même. Aussi bien la gauche PSD que la droite UDO demeureront des interlocuteurs légitimes et fiables pour Les Démocrates. Pour peu que le dialogue proposé par notre mouvement reçoive l'attention qu'il mérite avec une réponse sincère de la part des protagonistes conviés à la discussion.

Je note que, passant d'une obsession l'autre, vous n'apprenez ni de vos erreurs ni de vos errements répétés.

Nos compatriotes n'ont pas besoin de savoir si les décideurs qu'ils élisent se soucient de quelconques idéaux de Gauche. Ils se soucient davantage du fait que les décisions qui pourraient être prises serviront pleinement l'intérêt général que vous semblez manifestement méconnaître.

Carlos Endréros: Mes concitoyens, mes concitoyennes,

Permettez-moi de répondre à certains commentaires qui ont été énoncés récemment. Vous avez peut-être entendu les mots d'Antoine Menincourt à l'égard de Claire Laugier, ma colistière pour la vice-présidence. Laissez-moi dissiper tout malentendu et recentrer le débat sur ce qui compte vraiment.

Monsieur Menincourt, votre stratégie consiste à détourner l'attention des véritables enjeux en lançant des attaques personnelles, vous vous trompez lourdement. Les citoyens d'Ostaria méritent des débats de fond, des propositions concrètes et une vision claire pour l'avenir. Vos tentatives de diversion ne font que montrer le vide de vos arguments.

Madame Claire Laugier, en tant que colistière, est une femme de courage et de convictions. Elle a consacré des années à servir notre nation avec dévouement et passion. Ces attaques personnelles ne peuvent pas ébranler son engagement envers Ostaria et son désir de voir notre pays prospérer.

Quant à votre allusion au dialogue avec différents partis politiques, nous n'avons pas peur de tendre la main à ceux qui partagent le cadre républicain. Contrairement à vous, nous ne nous enfermons pas dans des bulles idéologiques étanches qu’est celle du centrisme opportuniste. Nous croyons en un dialogue ouvert pour le bien de notre nation, et nous assumons cette approche avec fierté.

N'essayez pas de déformer nos propos ou de diaboliser nos actions. Les citoyens d'Ostaria méritent mieux que des manœuvres politiques mesquines. Ils méritent des leaders qui s'engagent pour leur bien-être et leur avenir. C'est ce que nous apportons à la table : des propositions solides, une vision audacieuse et un engagement inébranlable envers Ostaria.

Parlons du centrisme, un positionnement que vous et votre candidat prônez. Le centrisme, à mon avis, ne suffit pas à répondre aux défis complexes et variés auxquels Ostaria fait face. Il peut souvent se transformer en un compromis mou qui n'apporte pas les changements nécessaires. Nos concitoyens méritent une direction forte, une vision claire et des politiques audacieuses.

Notre campagne propose des solutions concrètes pour l'avenir. Nous avons évoqué la création de Territoires prioritaires d’actions publiques, une initiative qui coordonnera efficacement l'action des services publics là où c'est le plus nécessaire. Cette approche proactive ne laisse personne de côté, contrairement à l'approche centriste qui peut parfois aboutir à une stagnation.

De plus, nous nous engageons à construire une fiscalité plus environnementale, en taxant les entreprises polluantes pour décourager leur non-respect de la nature. Cette démarche, loin d'être une idée centriste fade, témoigne de notre engagement envers un avenir plus durable pour Ostaria.

Le Comité national d'éthique animale que nous proposons va au-delà des divisions politiques. Il s'agit de protéger les êtres vivants qui partagent notre planète, et non de satisfaire une position idéologique. En ce qui concerne les conférences sur l'impact écologique des grands projets, nous voulons donner à nos citoyens le pouvoir de décider de leur avenir, plutôt que de laisser des décisions d'envergure être prises sans consultation.

Enfin, notre engagement envers un plan zéro déchet est une preuve tangible de notre détermination à bâtir une Ostaria plus propre et plus respectueuse de l'environnement. Ce n'est pas simplement un compromis mou, mais une démarche proactive envers un avenir durable.

Alors, mes concitoyens, ne nous laissons pas distraire par des attaques personnelles ou des idées centristes tièdes. Exigeons une Ostaria fort, avec une vision audacieuse pour l'avenir. Rejoignez-nous pour un changement réel, pour une Ostaria qui ne se contente pas du statu quo, mais qui se bat pour un avenir meilleur pour tous.

Je vous remercie de votre attention.