Zenith de Pedur

Mes chers amis,

Le choix qui va se poser dans quelques jours est clair. Nous voulons mettre un terme au mandat désastreux de Monsieur Johnson, qui a clairement abandonné son poste et son pays. Mais le choix qui nous incombe n'est pas pour autant celui de le remplacer par n'importe qui. Aujourd'hui, les extrêmes sont aux portes du pouvoir avec Madame Sanchez d'un côté et Monsieur Dupuis de l'autre. La tentation d'y céder est forte, mais j'en appelle maintenant à votre sens de la démocratie et du respect de la République. Les extrêmes, que je respecte bien évidemment la question n'est pas là, ont selon moi des propositions dangereuses pour la société et ne vont pas dans le bon sens.

Quand notre système de santé va droit dans le mur, les extrêmes plongent dans l'utopie de pouvoir garder l'âge de la retraite ou pire la diminuer. Que l'on soit bien clair, ces propositions n'ont aucun sens. Ils sont un désastre économique pour un pays déjà fragilisé par des crises successives. Il y a des moments où l'on doit faire des choix qui ne sont pas les plus simples. Mais c'est de là que 'on voit la force d'un président. J'inviterai ainsi mon gouvernement à prendre le chemin d'une grande réforme des retraites, juste, qui tiendra en compte de toutes les sensibilités.

Et quand on parle de vieillesse, il y a tout un sens de parler de jeunesse. Nos jeunes aujourd'hui sont délaissés par l'Etat. Nous ne pouvons nous targuer d'avoir le meilleur système éducatif au monde et le dernier classement de Shangai l'a démontré. Aucune université ostarienne n'y figure. Ce n'est pas normal, c'est une honte pour notre Nation. Je souhaite faire de l'éducation la pierre angulaire de mon mandat si je suis élu. Avec les élus locaux et nationaux, nous nous rendrons dans les pays les plus développés en terme d'éducation et nous tenterons d'en faire un modèle à l'ostarienne. Je tire la sonnette d'alarme car c'est évidemment de nos jeunes que sortira forte ou faible notre démocratie.

Dans un monde fragile, je ne peux évidemment que parler des guerres qui se succèdent. Que ce soit sur le continent européen même, Israël et tous les autres conflits qui ravagent le monde. Je ne tendrais pas ici à vous dire que j'arriverais à ramener la paix et celui qui vous dira cela est un menteur. Mais nous pouvons apporter toutefois des solutions amenant à une baisse des tensions. Je souhaite ainsi dès le début de mon mandat me déplacer à Bruxelles pour y rencontrer mes homologues européens et voir à notre niveau ce que nous pouvons apporter. Il est temps que Ostaria sorte du silence et c'est ce style de présidence que je veux apporter.

Alors mes amis, il est grand temps de se rassembler et de changer les choses. Je veux une présidence dynamique et qui incarnera l'avenir avec toutes les parties composant notre population. Vous pouvez choisir la facilité avec les extrêmes, vous pouvez aussi choisir le courage avec ma candidature.

Vive la République et vive Ostaria!