Procès PSD - Journal Le Prolétaire

Monsieur le Président de la Cour,

La plainte déposée par le PSD n'est absolument pas recevable par le tribunal aujourd'hui réunis sous votre Présidence. Pourquoi me demanderez vous ? Et bien parce que l'article auquel fait référence cette plainte n'est pas à charge contre le PSD qui est au sens juridique une personne moral, mais contre Carlos Endreros qui est lui une personne physique au sens juridique. Le dépositaire donc de cette plainte aurait du être Monsieur Endreros. Sur la base de ce constat, je réclame à la cour un non lieu au sujet de cette plainte qui a été déposée par une organisation qui n'a pas été attaqué ou diffamé dans les pages du journal dont je suis le directeur.

Mais pour aller encore plus loin et faire disparaître l'ensemble des questions qui pourraient encore subsister dans votre tête, je vais vous prouver que les propos écrits dans mon journal n'est en aucun cas du ressort de la diffamation. Cette plainte grotesque repose sur la phrase suivante :

"La réponse semble se trouver dans le caractère de Carlos Endreros. Un homme de gauche prétendument en faveur de l’égalité des sexes si tant est que les femmes ne lui passent pas devant."

Selon les dépositaires de la plainte, l'article accuserait Monsieur Endreros de "machisme". Bien que cela soit ce que je pense, je connais mes droits mais également mes devoirs. C'est pourquoi, au début de cette phrase et de mon dérouler j'ai pris le soin de mettre un conditionnel (semble). Ce conditionnel permet a tout lecteur de comprendre aisément que nous rentrons dans un passage littéraire où seul la supposition est bonne à prendre. Il en demeurera a chacun de se faire sa propre opinion quant aux raisons ayant poussé Monsieur Endreros a accepté cette proposition du Président de la République.

Monsieur le Président de la Cour, je crois que vous constatez comme moi la véritable fumisterie que représente cette plainte. Un dépositaire non concerné, une plainte sans aucun fondement. Enfin, la meilleure chose a observer et que sur le formulaire de dépôt de plainte, les avocats du PSD sont tellement sûr de leur coup qu'ils n'ont même pas su trouver dans le Code Pénal les articles de loi que mon journal aurait prétendument transgressé. Je crois que la justice mérite mieux que cette tentative désespérée du PSD de faire taire les journalistes à l'image des dictatures Russes et Nord Coréenne. La liberté de la presse ainsi que la liberté d'expression sont des piliers de la République Ostarienne auxquelles je demeure attacher.

Je vous remercie Monsieur le Président de la Cour.